Je rencontre tous les jours des personnalités porteuses d’un projet, d’une idée, d’une société voire d’une passion. Certaines me parlent, attirent mon regard et mon attention. Chacune d’elles a accepté de poser et de s’exposer pour un cliché. Qu’ils/elles fassent partie de ma vie depuis plus ou moins longtemps, leur impact sur moi laisse sa trace. Et quand je rencontre Julien Dumont, coach sportif à ma salle de fitness, c’est à la fois son énergie débordante et son appétit pour le monde qui l’entoure qui arrêtent mon objectif.
Julien Dumont, Coach sportif
Je peux directement dire si Julien est en train de faire une séance d’entraînement. Ses « Allez, on y va », ses claps dans les mains font tout pour donner le boost nécessaire à ses ouailles. « No pain, no gain » pourrait être un credo qu’il fait sien volontiers. Le voir s’entraîner peut vous redynamiser pour la journée. Mais il allie cet amour de l’effort avec un sourire désarmant et une vraie philosophie de vie. Globe-trotter dans l’âme, il ne se passe pas six mois sans qu’il ne parte au bout du monde pour des aventures souvent sportives.
Ce(ux) qui m’entoure(nt) : Un « Humans of New York » à la sauce belge
Cela fait quelques temps que je m’interroge sur une façon plus pertinente de parler de mon activité. J’adore le projet « Humans of New-York » que je suis depuis longtemps. C’est sans doute celui-ci qui a fait germer « Ce(ux) qui m’entoure(nt) » en 2019. Cependant, je souhaitais lui donner un aspect plus belge. Dans mon activité de photographe, je rencontre énormément de personnes porteuses soit d’un concept, d’un projet, ou encore d’une société. De vrais passionnés la plupart du temps. Je n’ai pas nécessairement l’opportunité de saisir toutes les implications de leur métier contrairement aux portraits d’entrepreneur que je pratique. Et parfois leur passion est toute autre aussi.
Consacrer du temps et de l’image à ceux qui font mon quotidien
J’avais pourtant envie de leur consacrer le temps qu’ils passent à mes côtés et l’espace qu’ils occupent aussi. Je suis donc partie de mon quotidien. Je demande aux personnes que je croise au fil de mes reportages de me permettre un simple portrait et une anecdote. Au-delà de la seule technique de l’utilisation du noir et blanc, tout est laissé au hasard des rencontres.