Je rencontre tous les jours des personnalités passionnées. Certaines attirent mon regard et mon attention. Chacune d’elles a accepté de poser et de s’exposer pour un cliché. Qu’ils/elles fassent partie de ma vie depuis plus ou moins longtemps, leur impact sur moi laisse sa trace. Florence m’accompagnait sans le savoir depuis quatre ans au quotidien. La créatrice du journal Happy Flow est ainsi une de mes inconnues désormais connues. Une rencontre photo plus tard, son portrait faisait partie de mes gratitudes de la journée.
Moi, utiliser un agenda papier?!
J’utilise très peu les agendas papiers. Ceux qui me connaissent me qualifient un peu de geek en la matière. Toujours à tester la dernière app, le dernier agenda numérique de « dingue ». Pourtant, j’utilise bien un agenda papier. Depuis quatre ans, je me balade un Happy Flow. Déniché une première fois sur le net, cet agenda n’est pas comme les autres. D’ailleurs, je n’y note aucun rendez-vous, ni de to-do. Moi, j’y laisse mes gratitudes, mes intentions, des petits mots qu’on m’a adressés et qui me font du bien en les écrivant. C’est une sorte de carnet « bonheur ».
Florence Havenne et le journal Happy Flow
C’est justement pour prendre conscience de ces petits bonheurs du quotidien que Florence Havenne a créé le journal Happy Flow. Dedans, un concentré de positive attitude et une envie de se créer comme elle le dit une vie « Woaw ». Il me permet également de faire le point sur le mois, le trimestre, l’année écoulée et de planifier la suivante, en projetant mes rêves et mes envies. Chaque année, ce petit accessoire du quotidien me fait tellement de bien que j’en offre un exemplaire. Histoire que d’autres aussi en profitent.
Ce(ux) qui m’entoure(nt)
Cela fait quelques temps que je m’interroge sur une façon plus pertinente de parler de mon activité. J’adore le projet « Humans of New-York » que je suis depuis longtemps. C’est sans doute celui-ci qui a fait germer « Ce(ux) qui m’entoure(nt) » en 2019. Cependant, je souhaitais lui donner un aspect plus belge. Dans mon activité de photographe, je rencontre énormément de personnes porteuses soit d’un concept, d’un projet, ou encore d’une société. De vrais passionnés la plupart du temps. Je n’ai pas nécessairement l’opportunité de saisir toutes les implications de leur métier contrairement aux portraits d’entrepreneur que je pratique. Et parfois leur passion est toute autre aussi.
Consacrer du temps et de l’image à ceux qui font mon quotidien
J’avais pourtant envie de leur consacrer le temps qu’ils passent à mes côtés et l’espace qu’ils occupent aussi. Je suis donc partie de mon quotidien. Je demande aux personnes que je croise au fil de mes reportages de me permettre un simple portrait et une anecdote. Au-delà de la seule technique de l’utilisation du noir et blanc, tout est laissé au hasard des rencontres.