Faire rimer études et entrepreuneuriat peut paraître un peu fou. C’est pourtant ce pari qu’a pris la HELHa. En soutenant les étudiants qui caressent le rêve de devenir leur propre patron, l’école leur assure un support et un soutien particuliers tout au long de leur parcours. Elle permet ainsi à ces jeunes passionnés de concrétiser leur projet, et leur donne les clés nécessaires pour en faire un succès. Pour les mettre à l’honneur, la HELHa a décidé de faire réaliser pour certains d’entre eux un vrai portrait d’entrepreneur. J’ai eu ainsi l’occasion de me plonger dans les eaux claires et sportives de Fleraqua, à la rencontre de Déborah Lafalize et de son mari Anthony Fragale.
Fleraqua, une histoire de tandem… aquatique
C’est une histoire de tandem, d’étapes de vie et de complémentarité. Déborah ne va pas sans Anthony ni Anthony sans Deborah. Si leur histoire a commencé il y a un moment déjà, c’est en 2017 que tout s’est enchaîné. Ils se marient en effet en juillet de cette année et créent en septembre leur société. A l’époque Déborah entre en dernière année de bachelier en Marketing auprès de la HELHa. Anthony lui travaille en tant que coach sportif dans une piscine de Saint-Symphorien. Le propriétaire lui propose de reprendre l’activité. C’est ainsi que tout a commencé.
Déborah aime les projets, construire des plans marketing, établir des business. Son moteur? La stratégie, envisager les années à venir, élaborer les scénarii de développement. L’idée d’une reprise d’activité lui plaît. Mais il lui faut envisager toutes les possibilités. La HELHa lance à cette même période sa Cellule d’Etudiants Entrepreneurs. Deborah en sera un des premiers pilotes.
Au fil des discussions et de rencontres favorisées par l’Ecole avec le BNI de Mons (BNI : groupement d’entrepreneurs international présent sur tout le territoire belge), Deborah et Anthony ont finalement la possibilité de louer une piscine privée à Havré. Fleraqua a trouvé un lieu où développer ses activités.
Faire rimer plaisir aquatique avec sécurité et santé…
Déborah remplit au sein de Fleraqua plusieurs tâches telles que la gestion et la planification quotidienne, ainsi que les aspects commerciaux, de marketing et de communication.
Anthony lui y est moniteur à temps plein. Il développe et dispense les activités sportives et pédagogiques telles que la natation, l’aquabike, les stages pour enfants. Il s’occupe également de la formation des moniteurs qui au fil des années sont venus compléter l’équipe.
Quand on leur demande pourquoi avoir mis l’accent sur la natation, tous deux répondent que le hasard des stages d’Anthony a fait les choses comme elles sont. Mais ils vont également plus loin.
L’accès aux piscines est souvent difficile dans le cadre scolaire. Or, il est fréquent d’entendre durant la bonne saison parler de noyades ou d’accidents. Fleraqua pour Déborah a pour mission de donner l’accès à des cours de natation adaptés en contexte extrascolaire. Et par là, de sensibiliser et drastiquement diminuer le nombre de noyades chaque année. En proposant dès le départ des cours adaptés aux spécificités de chacun, Fleraqua apporte une réponse sur-mesure en la matière. Les cours se déroulant en groupes restreints, le suivi se fait en pleine connaissance des acquis et pas à pas.
Fleraqua met également l’accent sur le bien-être d’une activité physique réalisée en milieu aquatique. Anthony est son équipe ont développé les cours d’aquabike pour permettre à certaines personnes de se mettre ou se remettre au sport en évitant toutes sortes de complications articulaires ou motrices.
Mettre l’accent sur la proximité : la mission de Fleraqua
Ce jeune couple d’entrepreneurs a grandi avec sa clientèle. Connaître le nom de chaque participant aux cours, y retrouver de saison en saison des habitués. Prendre le temps de connaître chaque enfant ainsi que ses spécificités, ses besoins, son caractère et ses peurs. Autant d’exemples de leur volonté de proximité. Si Anthony reconnaît qu’il ne serait pas là où il est sans sa compagne et associée, Déborah elle aussi admet que ce projet ne pourrait se vivre sans son mari. Des rêves, ils en ont à la pelle. Mais surtout celui d’offrir le meilleur service pour leur public, et ce dans les meilleures conditions possibles. Déborah aime les histoires d’entrepreneurs, qui évoluent, traversent parfois les écueils et accèdent au succès. C’est finalement tout ce qu’on peut leur souhaiter.