« Salut Aurore, ça roule? ». C’est sur cette phrase que nous entamons souvent la discussion avec Henri Prevost, CEO de BSPK. J’avais fait sa connaissance entre un public absolument subjugué par la talentueuse et inspirante Valérie Marie et la peur d’être bloqués par une colère des dieux (l’orage ce soir-là s’en était donné à coeur joie). Deux « Rencontres du manager » et autant de milliers de clichés plus tard, j’avais le privilège de pénétrer dans la grotte du boss de BSPK pour en dresser le portrait. Henri m’ouvrait son bureau et me permettait de partager avec lui parcours et passions. Itinéraire d’un bolide de l’humain, jalonné de citations carrossées.
« Sans indépendance, sans la liberté d’essayer de nouvelles idées, d’échouer et de réussir, le monde n’avancera pas, mais vivra plutôt dans la crainte de son propre potentiel » Ferdinand Porsche
Henri Prevost aime les voitures. Et certaines plus que d’autres. Les allemandes surtout. Est-ce cet attrait pour les carrosseries germaniques qui a décidé de ses débuts de carrière? Peut-être mais de ses années passées au sein de plusieurs sociétés bien connues (la marque à l’étoile notamment ou la belle bavaroise), il en retient les exemples industriel et de leadership. Pour lui, le management à l’allemande a beaucoup à apporter. Notamment le fait de « laisser ses valises à la porte », l’investissement total dans la mission de la société. Avoir un objectif, se donner à fond, quitte à appuyer un peu sur le champignon. C’était sa voie et cela l’est toujours.
« Je ne trouvais pas la voiture de mes rêves. Je l’ai donc construite » Ferdinand Porsche
Le dirigeant de BSPK a de multiple facettes : l’automobile d’abord, l’immobilier ensuite, l’industrie et la construction. J’en passe… Rien ne le laisse indifférent. Il teste tout. Et retient beaucoup. De son passage dans le milieu du Facility Management apparaît une certitude. Une entreprise n’est riche que des hommes qui la forment. Donner du sens, créer l’implication, travailler la communication devient très vite son obsession. Liée à celle de l’efficacité qu’il chérit tant. Comme tout se ramène à l’humain et aux relations qui se créent (que ce soit au sein d’une entreprise avec ses supérieurs ou ses collègue), Henri travaille sans cesse à cette interconnexion pour l’améliorer.
C’est ainsi qu’il crée BSPK. Ce cabinet de conseil basé au Luxembourg a pour mission d’améliorer l’intelligence organisationnelle et émotionnelle du management. Son principe? Mettre à disposition une caisse à outils de management. Celle-là même qu’il a rassemblée de ses multiples activités, de ses diverses expériences. En plus du matériel, BSPK apporte aussi à ses clients une méthode pour savoir quel instrument utiliser dans quelle situation donnée. Histoire de ne pas foncer droit dans le mur avec une machine pas assez maîtrisée. De passer les vitesses en grande intelligence, parfois rétrograder pour mieux foncer par après.
« Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite » Henri Ford
Considérant qu’il y a toujours plus d’idées dans deux têtes que dans une, BSPK prône l’intelligence collective dans toutes ses démarches. Avec cette philosophie, Henri crée en 2019 les « Rencontres du manager ». Sa feuille de route y est très claire. Rassembler les partenaires, amis et clients de BSPK autour de sujets qui intéressent tout chef d’entreprise. Le but de ces rencontres est que chaque participant en ressorte plus riche. Soit parce qu’il a appris quelque chose, parce qu’il a fait des rencontres intéressantes ou qu’il peut ramener un outil de management exploitable. Que ce soit des spécialistes en leadership (le Général Pierre de Villiers en juin dernier) ou en santé de l’entreprise et de l’entrepreneur (William Piccione et Olivier Torres en décembre 2019), BSPK offre pour chaque rencontre un moment privilégié. Chaque participant peut y réfléchir à son rôle et comment le développer au mieux. Une espèce de pause stratégique entre deux courses pour le Grand Prix.