Etymologiquement, traduire c’est faire passer d’une langue à l’autre, d’un endroit à l’autre. C’est aussi manifester, expliquer, rendre plus clair. Toutes caractéristiques qui se rapportent au métier si particulier de Pascale Van Obberghen. Cette rédactrice, spécialisée dans l’écriture pour le web et le référencement, s’attache en effet au quotidien à visibiliser les produits et services de ses clients … Un portrait en double papier (photographique et d’écolier) d’une admiratrice des belles lettres qui a fait de l’usage des mots son métier.
L’univers des livres
Pascale Van Obberghen commence son récit de cette façon. Petite, on la trouvait toujours un livre en mains. Quand les copines de classe s’amusaient à jouer à la poupée, Pascale, elle, préférait le calme de la lecture. Elle s’offrait de la sorte un accès à l’aventure. C’est que cette introvertie y a trouvé très vite le sel de son existence. Par ces évasions littéraires, elle voyageait en imagination. En partant à la découverte de mondes divers, en incarnant ses héros préférés, elle menait d’autres vies, dans d’autres décors et d’autres coutumes. Une passion qui fut très vite favorisée par sa maman. Pour être récompensée, Pascale ramenait de beaux points à la maison. Et accumulait avec un plaisir non dissimulé les volumes de « bibliothèques rose » et autres « Comtesses de Ségur ».
Le domaine des langues
Au fil du temps, Zola, Dostoïevski détrônent « La patrouille des castors ». Les mondes sont vastes au fil des pages, les univers décrits aussi. Pascale savoure très vite le plaisir de les saisir par le rendu des traductions. Rendre accessible à tous un contenu conçu dans une langue spécifique la fascine. Elle s’inscrit donc en Traduction et Interprétation à l’ISTI, option anglais et néerlandais. Un choix d’autant plus évident qu’à l’école son profil de « littéraire » lui colle à la peau autant que les bouquins au bout des mains. .
La planète des lettres
Diplôme en poche, elle se lance comme indépendante en traduction. Très vite, elle enchaîne les heures, les jours, les mois. Les week-ends aussi. La naissance de sa fille l’obligera à un choix. Elle postule alors au service Traduction de la Poste. Elle délaisse la tranquillité de son bureau pour l’animation des grandes équipes et découvre le monde de la Poste comme un miroir de notre petit pays.
L’univers de la communication
La collaboration entre le service traduction et celui de la Communication était très étroite au sein de La Poste. Pascale finit également par délaisser les Harrap’s et autres Van Daele et découvre les joies de la communication interne. Elle en apprend les bases et bien plus. Au fil du temps, elle s’exerce à adapter un style en fonction d’un public, à utiliser les mots justes pour faire passer le message à transmettre. De ce milieu en remise en question permanente où le quotidien se définit en challenges, Pascale retiendra aussi la capacité de changement, l’adaptabilité de tous les instants.
Le continent du web
Quelques années plus tard, Pascale revient à son statut d’indépendante en créant La boîte à guillemets. Dans un premier temps, elle axe bien évidemment ses activités sur des conseils en communication. Le temps passant, elle se concentre de plus en plus sur le contenu rédactionnel et conçoit des livrets, des brochures, des livres pour ses clients.
Une réalité virtuelle
Entretemps, la communication digitale était bien installée. Elle décide de compléter son Master par un certificat en Communication Digitale pour approfondir ses connaissances en la matière.
Pascale se définit aujourd’hui comme rédactrice Web-SEO. Même si la palette de ses services est bien plus large que la seule rédaction. Et même si elle continue à rédiger des textes pour des supports imprimés. Grâce aux recherches qu’elle effectue pour ses clients, Pascale peut mettre en avant certains aspects particuliers de leur activité, dessiner des cartes qui leur sont propres. Et les aider ainsi à mieux s’afficher dans le monde virtuel et y faire entendre leur voix propre.